Articles

La Martinique

Mardi 29 janvier 2019

La Martinique

Bien sûr, après une transat, on a besoin de recharger ses batteries, dormir d’une traite, se doucher tranquillement, marcher aussi normalement….

Pour faire aussi l’entretien de Vent-Sucré, nous avons choisi la Marina du Marin, où se trouvent tous les shipchandlers. Marina sympa proche de toutes commodités avec restos et bars, pour boire un verre avec nos amis Laurence et Benoît sur Nanuk II, Iseult et Mickaël sur Eilean, et bien sûr Susan et Rémi sur Fri, avec qui nous avons fait la traversée.

Nous avons ensuite loué une voiture pour faire le tour de l’ïle mais pour une journée seulement car c’est la pleine saison et les locations sont rares.

Nous avons longé la côte Est, jusqu’à la presqu’Ile de la Caravelle. Nous avons déjeuné dans un super resto à Tartane « La table de Mamy Nounou », un délice, si vous passez par là, nous vous le recommandons.

Nous avons continué vers le Nord, toute cette partie coté atlantique est envahie par les algues sargasses, quel drame, non seulement elles détruisent le paysage, elles empêchent les activités nautiques, mais elles dégagent une odeur nauséabonde…

Bien sûr, sur le chemin, nous avons fait la route des rhums… Clément et ensuite au Nord à Macouba, le Rhum JM avec sa distillerie dans un joli parc et sa dégustation.

En une journée nous n’avons pas pu randonner à la montagne Pelée, ni visiter les jardins de Balata. Nous sommes revenus par la forêt humide du Parc Naturel Régional et par Fort De France.

Après s’être bien reposés et avoir fait les réparations nécessaires (vidange moteur, changement de la pompe à eau de mer du moteur, alternateur d’arbre, révision des coutures du génois, changement des batteries de service), nous sommes partis le samedi 9 février 2019, au mouillage à Grande Anse D’Arlet. Baignades et balades.

Nous avons également passés quelques nuits à l’Anse Mitan. Baie plus animée.. De là, nous avons pris le ferry pour visiter Fort de France, trajet bien plus rapide que par la route, qui est souvent embouteillée.

Avant de repartir vers la Guadeloupe demain, dimanche 17 février, nous avons mouillé 2 nuits à la rade de Saint Pierre. Cette ville a été rayée de la carte en 90 secondes, lors de l’éruption volcanique de la montagne Pelée, le 8 mai 1902. Un seul rescapé sur 30 000 personnes, le prisonnier Cyparis protégé de la nuée ardente par son cachot.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.